dimanche 14 août 2011

Liste berlinoise

Lorsqu'on est une fille, on aime faire des listes. Lorsque je voyage, je fais mentalement des listes: endroits à voir, restos à essayer, palmarès des meilleurs endroits pour le latte ou le capuccino, meilleurs croissants et autres pâtisseries (mon adoration pour la pâte feuilletée demeure une motivation à voyager en soi), plus jolis endroits, palmarès des quartiers où je me vois y vivre...alouette! Des listes, mentalement construites, raturées, corrigées, gribouillées, complétées...et parfois chiffonnées puis lancées du haut du pont. Mentalement jetées à la flotte :)
Voici mon ultime liste berlinoise: mes coups de gueule et coups de coeur.
À Berlin, donc, je n'aime pas: les chiens souvent pas attachés (parfois amenés dans les boutiques!!!!??$@&&@#%€+%#£€!!!), les fumeurs, nombreux sur la rue ou en terrasse, les touristes italiens et espagnols qui n'ont aucune civilité pour autrui (nombrilisme culurel?), le petit côté snobinard de certains spots populaires), le manque de in-between entre le petit café et le retaurant avec nappe et tralala. Difficile de se faire un petit snack de qualité sans devoir s'assoir pour luncher ou diner officiellement. Outre le fast-food... Il y a une part de marché à développer ici si ça vous intéresse.

Mais à Berlin, surtout, j'aime beaucoup: l'esprit libre et avant-gardiste des lieux et des personnes, le fashion trash, l'exceptionnelle attitude de partage des rues piétons/cyclistes/voitures. Je réitère que ces conditions et ces attitudes sont fondamentalement culturelles et, plus je voyage, plus ça se confirme. Ici, un peu comme en Scandinavie, très peu de cyclistes casqués... Mais un total respect des règles de code de la route par tous et chacun permet un climat sécuritaire dont je suis très jalouse. Les cyclistes ne sont pas tolérés comme à Montréal; ils sont naturellement partie prenante du flux de circulation et se comportent en conséquence, ce qui signifie qu'ils respectent scrupuleusement les feux rouges et même les priorités piétons. En une semaine, à marcher probablement une quinzaine de km par jour, je n'ai vu aucun Berlinois, cycliste/automobiliste/piéton, brûler un feu ou ne pas respecter les priorités (exclusion de certains touristes). Ce qui m'amène à un autre aspect que j'adore de Berlin: sa sérénité. Cette ville est très sécuritaire, la présence policière est discrète et bienveillante (d'ailleurs, j'ai eu droit au plus beau sourire de mon voyage par un policier dans sa Volkswagon Golf de patrouille. Ils sont aussi parfois en Jetta wagon ou en Fiat, mais jamais plus gros que ça, les véhicules de patrouille. Qui a dit qu'il fallait des petits VUS comme à Montréal, pour assoir deux flics dans un char...? Pis les flics allemands, sont au moins aussi grands gaillards que ceux de Mtl).


Comprenons-nous bien: lorsque je parle de sérénité, je fais aussi référence au climat paisible, relax et inclusif de la ville et ses habitants. Dans certains pays où le tourisme est une industrie incontournable, on sent un certain mépris, un snobisme, voire une hargne, envers les touristes. L'Italie est un exemple. On vous regarde de haut, on vous tolère ou vous endure parce que vous représentez des $$ mais on se passerait bien de vous. Ici, on ne sent pas cette condescendance. Les Berlinois sont franchement accueillants et tolérants, très patients envers les touristes. C'est ce genre de truc que j'aime beaucoup observer lorsque je voyage seule: au resto, dans les lieux publics, comment les gens se font traiter (pas seulement envers moi car, voyageant solo comme fille, j'ai compris depuis longtemps que j'ai droit à un traitement plutôt privilégié en général. On est moins dérangeante et ça prédispose l'acteur local).

De Berlin, j'aime aussi son original et très réussi mélange des genres et des époques: le modernisme côtoyant les vestiges de l'histoire, tout comme au café ce matin, un monsieur d'un âge certain en veston cravate assis à une table, tout juste à côté d'un punk début vingtaine à une autre table, les deux lisant chacun leur journal (même publication)...


J'aime Berlin et ses micro-marchés publics dans le petits parcs ou places communes, le week-end:


J'aime Berlin pour ses larges rues, ses petits passages couverts qu'on découvre au détour d'une rue, j'aime son système de transport en commun efficace, diversifié et hétéroclyte.



Et la liste pourrait s'étirer... Mais elle se concluerait avec un mot: harmonie. Berlin, ville harmonieuse, à la fois majestueuse et humble, raffinée et simple, chargée d'histoire et résolument tournée vers l'avenir. Tout ça dans une harmonie signature...
Je reviendrai. C'est certain.

samedi 13 août 2011

Photos Dresden

Quelques photos de mon séjour à Dresden au lien inséré dans la section photos, en haut à gauche.

Le mur, un 13 août...il y a 50 ans

On a beau l'avoir vu tomber à la télé en 1989, une visite à la East Side Gallery (préservation de 1,6 km du mur de la honte et transformé en fresque en plein air) un 13 août chamboule. 50 ans plus tôt, dans la nuit du 12 au 13 août 1961, la plus cruelle démonstration du rideau de fer était érigée, coupant Berlin et ses familles.



Sur un ton plus léger, le plus formidable nom de café que j'ai eu la chance de croiser au cours de mes voyages. Génial!

Puis, en hommage à l'esprit de tolérance et de bienveillance que l'on sent à Berlin envers les plus marginaux, notamment par les forces policières, cette conversation entre un manifestant plutôt original et un policier, sur les marches de la Konzerthaus Berlin, place Gendarmenmarkt, où il y avait une grosse manifestation, en raison du souvenir d'érection du mur. Remarquez les deux autres policiers, quelques marches plus haut... Priceless! ;)

Et, enfin, une question qui mérite réflexion...

vendredi 12 août 2011

La lumière de Berlin

Je ne pourrais dire à quoi cela réfère, mais Berlin propose une lumière très particulière, notamment entre chien et loup, autour de 20h à 21h à cette période de l'année... E st-ce l'effet du reflet du soleil couchantsur les eaux de la Spree...?
Trois photos prises respectivement hier - la tour de télévision et l'église Friedrichswerdersche, en face de mon hôtel que vous devinez à sa gauche. Les tentes, c'est qu'il y a un festival de la bière là actuellement :) - et ce soir (arc-en-ciel post orage d'été au-dessus du musée Bode, sur l'île aux musées). Je ne suis pas une bonne photographe, mais mon nouveau Nikon reflex m'a aidée à capter ces deux moments magiques, au détour...

P.S.: Olivier, sois indulgent... Je ne suis pas une pro comme toi! Et tu sais, j'ai trouvé un sac à dos adapté pour l'appareil photo qui me permet de dégainer rapido et de ne pas me balader avec le gros appareil pendouillant autour du cou comme les touristes que je décriais au Vietnam. Je m'assume, oui, oui! :)))



jeudi 11 août 2011

L'amour... Prise 2

Berlin. Une ville cosmopolite qui offre un bon choix de bouffe du monde (outre la saucisse au curry sur la rue et les autres saucisses en sauce beige et choucroute assis au resto). Ce n'est pas NYC, Montréal, Londres, Paris ou Bercelone, mais c'est une offre plusvqu'honnête. Beaucoup de restos italiens, du mexicain, du français haut de gamme...) et... De la bouffe asiatique!!! Yeah. J'ai choisi quoi ce soir, pour un petit snack pas trop lourd avant le dodo? Un classique vietnamien, bien sûr! Rouleaux impériaux, vermicelles de riz, salade mixte. Dans mon quartier d'accueil, dans Mitte. Mais la bière est allemande, juré-craché (je m'ennuie ty de la bière vietnamienne, moi là..? Nennon. La bière est tout de même meilleure ici.)
Hum... Selon Lonely Planet, il y a un bon resto thaï près de mon hotel... Me reste trois soirs pour accomplir le field test. À suivre...

L'amour, c'est plus fort que la police

Dresden, le week-end dernier. Grosse grippe, fièvreuse. Un peu déçue par la ville (voir message antérieur). On mange quoi, dans le pays de la saucisse et de la choucroute, lorsqu'on veut se faire du bien et qu'on est moi...? Un pho et des rouleaux de printemps vietnamiens. La bouffe asiatique, mon dernier refuge contre l'adversité depuis vingt ans... Plus fort que la police, mon amour pour cette cuisine goûteuse, fraîche et subtile. Yummy. Yummy.

mercredi 10 août 2011

Berlin Calling

J'ai monté les 250 marches du clocher pour prendre cette photo, appréciez-la!

Guten Tag!
Mes premiers 2-3h dans une ville ne ratent jamais: je sais instantanément si elle est pour moi. Berlin m'a accueillie hier après-midi avec la simplicité des grands... Voilà. Test réussi. Après plus de 24h, je me sens déjà en faisant partie. J'aime les grandes capitales et elles me les rendent généralement bien. Jusqu'à maintenant, je dirais que Berlin propose une énergie qui pourrait être un beau malström de Londres, au sud de sa Tamise, de NYC, dans le East Side, et de Helsinki en Finlande, pour ses influences soviétiques.

Ayant choisi un hotel très central, dans le quartier historique de Mitte, afin de pouvoir marcher Berlin de long en large, j'ai débuté mon exploration urbaine dès hier soir et l'ai poursuivie aujourd'hui. Je fais déjà corps avec la ville et, chose essentielle, j'ai trouvé ce matin mon QG, c'est à dire MON spot absolument fondamental dans ma vie de voyageuse: la boulangerie où prendre le latte/cappucino matinal et de fin de journée, avec croissant au beurre ou pâtisserie, selon l'heure: Café und Bäckerei La Perle, à deux pas de mon hôtel. Eureka!!!  Je suis très difficile sur la qualité des produits et là, on est en business. C'est petit, familial visiblement et authentique. Photo en preuve (le scone était aux abricots):

Je poursuis l'exploration demain. Et vendredi, samedi, dimanche... :)

P.S.: Comme promis, j'ai sélectionné quelques photos de Prague. Désolée, pas le temps de faire des légendes. Faudra deviner ou faire aller votre imagination. Il y a un lien pour les dossiers photos dans Picasa en haut du blog, dans la colonne de gauche, ou à l'adresse suivante (ça devrait fonctionner; sinon, prévenez-moi.) : https://picasaweb.google.com/nath.gravel/SelectionPragueBlog?authkey=Gv1sRgCNuUm4OZt__nYQ#slideshow/5639329889488394914

Une sélection des phtos de Dresden suivra d'ici quelques jours.

lundi 8 août 2011

Un murmure à l'oreille

Prague, c'est un peu comme un charmant homme qui vous murmure à l'oreille de chouettes choses, de gentils compliments... Vous penchez la tête, vous ne pouvez vous retenir de sourire, même si vous savez que sa sérénade n'a d'autre intention que de vous amener au lit. Prague possède le charisme de Barack, le charme classique de Georges Clooney, le sex appeal de Roy Dupuis... Et le doudoune-effect de votre grand-mère et son pudding-chômeur (désolée pour les non-québécois, c'est un insight culinaire difficile à traduire). Prague est irrésistible, malgré quelques couettes de cheveux qui retroussent: les vendeurs du temple sur le pont Charles qui l'enlaidissent tellement qu'il faudrait se lever aux aurores pour aller le photographier dénudé de ses brocantiers itinérants, caricaturistes, musiciens-petits-singistes et tutti quanti. Ses PFK aux quatre coins de rue, ses McDo et autres affres de la misère alimentaire...
Mais ses charmes sont aussi incarnés dans un réseau de tramways dynamiques et si diversifiés en style - de toutes les couleurs, les époques, les formes -, ses trop de beaucoup trop de ponts (un pont aux 500 mètres enjambe la Vltava au centre de la ville), ses collines, celle du château et les autres, verdoyantes, ses quartiers avec leurs personnalités propres, sa présence policière plutôt bienveillante... Il y a bien sûr une certaine répression mais on voit l'équilibre par la présence d'une certaine marginalité/itinérance passive au centre. En fait, on comprend assez vite que les mendiants (assez agés) sont tolérés en autant qu'ils ne harcèlent pas les touristes. Ce qui fait qu'ils pratiquent une mendicité passive, les policiers sur le beat surveillant le tout discrètement, et tout le monde semble assez heureux de ce compromis. Ben oui, j'ai fait un peu d'observation... Que voulez-vous, la criminologue n'est jamais très loin.
Prague, c'est aussi ses gens qui y vivent: partout, dans ses quartiers les plus touristiques, on voit les habitants cotoyer les touristes dans une harmonie relativement coulante, m'a-t-il semblé... Prague et une diversité de styles cohabitant dans une bienveillante tolérance. Évidemment, ce n'est pas une grande capitale dont les réalités urbaines dépassent parfois les efforts de paix sociale. Mais il s'agit tout de même d'une importante destination touristique, habitée par 1300000 de personnes, ce qui n'est pas rien.
Prague: séductrice, irrésistible, laisse un je-ne-sais-quoi dans la tête. Et dans mon coeur.
Na dalsi...?

dimanche 7 août 2011

Mais Dresden, c'est aussi ça

La beauté de l'histoire à la verticale

Dresden, Allemagne: carton pâte et vieilles pierres

Petit saut de crapeau à Dresden, en Allemagne, jusqu'à mon départ pour Berlin mardi. Quelques impressions, probablement fortement influencées par un vilain rhume qui m'assome depuis quelques jours, cependant...
Bon: Dresden, c'est à la fois très joli (la photo montre son plus bel aspect: la vieille ville, le pont Auguste qui traverse l'Elbe...) et à la fois très vulgaire, touristiquement parlant. Le mélange douteux entre les magnifiques artefacts de l'histoire (sauvegardés, voire restaurés des souffrances du passé) et le modernisme commercial qui s'y entremêle me laisse un goût amer depuis mon arrivée. C'est propre. Trop propre. Pas de vraie vie au centre historique, d'un côté comme de l'autre de l'Elbe, cela dit. Pas de vrai monde, on ne sent pas le pouls. Je me permet une comparaison boîteuse avec le village de Tremblant, pour expliquer mes sentiments. On arrive, on se dit: "Oh! Joli.... Puis, après... Plus rien. Plus d'émotion autre que celle de se sentir dans un décor de carton pâte, spécialement conçu pour "encadrer" le touriste. Restos, boutiques, petits centres commerciaux intégrés, tricotés dans le décor historique... Et, du coup, on a (j'ai) envie de repartir, on ne veux pas participer à cette mise en scène. Moi, j'aime ça la saleté, le désordre, la marginalité. Un centre-ville sans itinérants, sans junkies qui vous demandent quelques pièces, c'est louche. Louche de répression policière, d'antiseptique touristique qui tue tous les germes de l'urbanité authentique. Pour moi, c'est ça qui est vulgaire: tenter d'étouffer les signes de la réalité d'une ville afin de répondre par la complaisance à la dictature commerciale du tourisme de masse. Remarquez que la plupart des touristes à qui ça s'adresse semblent ravis: un café et une pâtisserie par ci, une pinte de bière par là, une photo, une autre... Ah!? Des musiciens itinérants sous les remparts, des comédiens déguisés en costumes d'époque: une autre photo, puis une autre... "Tous ces nippons cliquant leur Nikon"...écrivait qui déjà...?

Bien entendu, il y a aussi les dizaines de musées de Dresden à visiter, mais avec la sinusite/bronchite/amygdalite/alouette... Pas le goût de me casser ce qui me reste de cervelle à lire des trucs en allemand (pas souvent traduits). Bref, j'ai hâte d'être à Berlin, ma principale destination pour ce voyage; en attendant, je soigne ma misérable santé (virus de Airbus 380).

Je reviendrai sur mon bilan praguois dans un autre petit message d'ici mardi. Désolée pour le délai pour la galerie photo: accès Internet inconstant ne me permet pas d'effectuer le transfert... Patience!

samedi 6 août 2011

Bouffe tchèque: check.

On se le tiendra pour dit: on ne va pas à Prague pour sa bouffe. Au-delà de l'expérience avec l'au-delà de ma pizza margherita, j'ai testé une couple de repas typiques tchèques, dont la gastronomie traditionnelle tourne assez rondement autour du classique viande-patates et ses variantes de sauces brune, beige ou indéfinie en couleur et en goût (selon mon voisin de table à qui je demandais comment était son plat). Bref, une bouffe traditionnelle honnête et fidèle à son histoire, ses racines modestes. Si on veut tripper de la papille, il faut sortir des sentiers ethnoculturels et aller vers des cuisines d'ailleurs. Le très bon restaurant thaï Lemon leaf en est un exemple. Et pour la pause latte et en-cas, le parfait Bakeshop et ses pâtisseries ou son bagel avec spread au saumon (la photo) qui était tellement goûteux en saumon et généreux en qualité... Miammmm. Café et assiette bagel/spread: 109Kç (environ $5,50). On y retourne... On y est retourné deux autres fois. Pour goûter les pâtisseries.

jeudi 4 août 2011

Venise à Prague

Je vous ai déjà raconté que j'ai pleuré à Venise...? Pas pour un gondolier, ni parce que j'étais perdue dans ses dédales de rues en culs de sac... Non. J'ai pleuré pour une pizza margherita. Et oui. À deux pas de ma pensione, un petit comptoir, deux tables hautes et un type, passionné, qui faisait des pizzas margherita. Seulement des margherita (en fait, les Italiens vous le diront: il n'y a qu'une seule véritable pizza. La margherita. Les autres, ce ne sont que des vulgaires mixtures à touristes. Quand on aime la VRAIE pizza, on mange....ben oui, la margherita!). Bref, je vois ce type, à Venise, dans son petit raccoin, j'ai faim... J'entre. Je lui dis: une pointe de margherita per favor. Il me dit: "Au four, prête dans deux minutes et demi." ???? Et demi????? Come on, me dis-je... J'ai faim. Je fais mine de ressortir... Il m'arrête: " You should wait. I make good pizza, segnora...". Pffffffff! Macho en plus! Bon. Le doute est semé. J'attends. Elle sort du four à bois, bouillante. Il jette sa poignée de fresco basilico, me coupe ma pointe. Je goûte. Je pleure. Fin de l'histoire.
Depuis, je n'ai jamais plus mangé une pizza margherita digne de ce nom -pas même la mienne :) -... Jusqu'à ce soir. Corleone pizzeria est à côté de mon hôtel. Lonely Planet (always lonely at the top...) le recommandait, disait que les pizzas étaient authentiques... Bon. J'ai faim, je suis brûlée, pas envie de marcher... On essait donc Corleone. Une pizza margherita de 15 " et un verre de bière: 130Kč ($7,50). En payant, j'ajoute au pourboire: "Best margherita I ate outside Italy. Say that to the cook"... Vous voulez savoir si j'ai pleuré? Pffff. Vous ne le saurez pas, gang de curieux.

Prague, la carte postale

Près de 48h d'expérience praguoise me permettront deux constats préliminaires: premièrement: Prague is Nikon-friendly (300 photos-non triées- au jour 1). Magnifique, charmante, colorée et classique à la fois... Bref, du bonbon touristique. Touristes qui, incidemment, quoi que nombreux, ne sont pas trop enhavissants, à l'exception habituelle des Italiens et Espagnols qui n'ont pas encore trouvé le bouton du volume sur leur porte-voix humain. Comme partout ailleurs, on n'entend et ne voit qu'eux. Misère.
Second constat préliminaire: les praguois sont à l'image de leur ville: charmants, gentils, calmes et accomodants. Et très serviables mais... NE LEUR DEMANDER PAS votre chemin!!! C'est n'importe quoi! Je suis convaincue, à lire leur non-verbal, qu'ils sont de bonne foi mais Dieu qu'ils peuvent vous répondre n'importe quoi... ;) Au point où, pour m'amuser, je me suis exercé hier à les tester: en sachant secrètement où j'allais, je demandais une indication à quatre ou cinq prospects (m'assurant qu'ils étaient praguois). Résultat des courses: taux de succès en deça de 20%. Comme en Italie, faut se fier qu'à soi. Mais au contraire des ritals qui, eux, répondent aussi n'importe quoi un peu par orgueil et machisme pour sauver la face, ici ils sont vraiment de bonne foi. Dans le champ gauche mais avec la meilleure volonté du monde!

Allez! Je vous laisse et ferai un autre petit bilan d'ici samedi, jour de mon départ pour Dresden, Allemagne. Une photo ci-jointe du fameux immeuble dansant, singulière construction de Frank Gehry, le créateur du Guggenheim de Bilbao. D'autres photos à venir, je n'ai pas encore transféré du Nikon au portable... Celle-ci prise de mon IPhone.
Soyez heureux.
Na shledanou!

lundi 1 août 2011

Mon bel oiseau

A-380 de Air France, mon lift pour l'au-delà de la flaque! Il est joli, mon gros moineau, non...?